29/01/2008
Ce matin, réveil à 6h30 : douche tiède tendance chaude, le soleil de la veille ayant réussi sa mission. Rangement du sac à dos, ce qui est un vrai boulot car tout y était éparpillé… Ciel couvert, air froid. La journée démarre sur un quiproquo à l’hôtel : j’avais tout réglé la veille aux garçons, qui, bien sûr, n’avaient pas prévenu la fille du matin… Je vais à la gare routière N° 12765 (!) en taxi qui m’escroque 5 Y.

Le bus pour Ruili 瑞丽 part à l’heure (9h), mais prend une bonne demi-heure pour faire le tour de la ville afin de trouver des clients : il n’y a que 4 personnes dedans.Puis on prend un itinéraire qui suit des petites routes boueuses de montagne, alors que sur la carte il y a une route plus directe et goudronnée…
Ce qui fait que je passe presque la journée dans ce car enfumé, par les cigarettes et abasourdi par un DVD\ policier de HK où même les méchants sont déguisés en policiers (à moins que ce soit le contraire). Comme on descend d’altitude, je peux ouvrir la fenêtre, l’air est plus doux, bien que le ciel soit toujours gris.
Le bus arrive à Ruili à 16h30. Je trouve assez facilement l’hôtel indique par LP et, après les vérifications de rigueur, je prends une chambre/sdb à 50 Y. J’ai le temps, de prendre mon ticket de bus et choisir ma couchette pour après-demain, destination Jinghong, de faire quelques courses, de trouver une carte du coin, de chercher où manger et la nuit tombe à 19h30.
Les rues, peu animées, sont bordées de palmiers, et d’immeubles “salle de bain”, à l’exception d’une rue neuve faisant semblant d’être ancienne et qui héberge plusieurs centaines de bijouteries, surtout du jade. Le reste du centre-ville est un immense entrepôt d’objets destinés à la Birmanie qui est juste en face. Du reste, la plupart des magasins ont leurs panneaux publicitaires écrits en chinois et en birman. Je mange un poisson de rivière dans un restaurant/gargote sans devanture, ce qui n’est pas gênant vu qu’il fait DOUX ! Demain je compte louer un vélo pour faire le tour du secteur.