08/02/2008
J’ai passé une mauvaise nuit à cause d’un mal de crâne tenace. Je crois que j’ai une sinusite. Je n’ai pas de fièvre, mais si ça ne s’améliore pas, j’ai des antibiotiques.
Ça pionce ferme dans la chambrée, quand, à 7h30, je me décide à me lever. Je prends discrètement mon casse-croute et je me fais mon petit dej dans le petit salon de l’auberge de jeunesse (c’est une annexe d’un hôtel de luxe). La douche est chaude. Heureusement, car le temps s’est hyper rafraichi. Encore une vague de froid… Mais pas en dessous de 0.
Je me promène à pied. La plupart des magasins sont fermés, mais dans certaines rues il y a du monde qui déambule, emmitouflés et gros comme des Bibendum. Je vais en taxi à la Pagode des Bambous à l’extérieur de la ville en haut d’une petite montagne. Ce temple est réputé pour les nombreux personnages (700) à taille humaine qui y demeurent. Ces personnages sont des modelages cuits et peints, et l’artiste les a représentés chacun dans une posture de la vie quotidienne. Il y a pas mal de monde venu brûler de l’encens pour la nouvelle année.
Je mange sur place dans un restaurant végétarien très réputé selon LP. Les plats sont des imitations, tant sur la forme que sur le gout, des plats de viande ou de poisson. Le menu propose des saucisses, des brochettes d’agneau, du poisson grillé, et même un poulet entier, mais tout ça est élaboré à partir de végétaux. Je choisis un sauté de poulet aux légumes et des nouilles. He bien, si on veut manger végétarien, rien ne vaut qu’une bonne pomme, et si on veut manger du poulet, rien ne vaut qu’une vraie volaille. Ce n’est pas mauvais, mais maintenant que j’ai testé, …
Je redescends avec un minivan. Maintenant, je sais où prendre les minivans pour aller à ce temple : ils attendent au terminus du bus 26 ! Puis je vais dans le quartier des appareils photos et des ordis, mais tout est fermé. Je passe par le temple Yuantong où là aussi il y a beaucoup de monde. Une cérémonie avec bonzes et tambours se déroule dans le bâtiment principal sous les regards d’un Bouddha ténébreux, et je me réchauffe à côté d’un énorme brasier dans lequel les gens brulent leurs offrandes…
Je fais le tour du Parc du lac vert.
Des gens chantent et dansent, admirés et applaudis par une foule de curieux. Des artistes amateurs jouent des saynètes qui font rigoler les spectateurs du moment.
Déambulation dans cette grande ville où les quartier chics et les gratte-ciel côtoient les quartiers douteux voire les zones rasées par les engins de démolition.
Je reviens par l’ancien quartier musulman en pleine destruction.
Là, je me fais accoster par un soi-disant prof d’anglais, on papote le long du chemin, il me recommande un petit restau musulman avec grillades et nouilles sautées. On dine ensemble et… à la fin, il me laisse payer l’addition (qui n’est pas bien élevée…). Il voulait prolonger la soirée, mais son gogo n’a pas voulu… Je le laisse au pied du bus qui me ramène à l’hôtel. Ce soir dodo tôt. Apparemment, on n’est que 2 dans la chambre. Demain debout à 5h, je prends l’avion pour Canton à 8h15.