12/02/2008

Ce matin, il y a à la gare, une galère de dernière minute : arrivé devant le guichet réservé aux trajets vers Hong-Kong, l’employée me montre avec insistance une affichette écrite en chinois apposée sur la vitrine. Un type qui passe par là m’explique avec patience que les trains pour HK ne sont plus au départ de la gare centrale mais qu’il me faut aller à la gare de l’Ouest (une heure en métro avec un changement) ! A la réflexion, c’est plutôt normal de délester la gare centrale d’une partie du trafic étant donné les perturbations dues au froid et la cohue que cela occasionne. Le problème à propos de cette gare, c’est qu’il n’y a rien pour informer les étrangers.

Je traîne mon sac à roulette (récemment acquis) et mon sac à dos à travers les dédales du métro, et arrivé à la gare de l’Ouest, je saute dans le premier train pour Shenzhen, où j’arrive vers midi.

Beau soleil et ciel bleu !

Je me donne une heure pour casser la croute, dernier repas en Chine continentale. Je cherche une consigne pour déposer mes sacs, mais il n’y en a pas à la gare des trains, pourtant ultramoderne ! Je traverse le parvis et je trouve une consigne (privée) à la gare routière où on me demande une somme exorbitante pour garder mes sacs. Je râle et finalement les laisse pour 20 Y l’heure (à Kunming, laisser son sac à la consigne coûte 5 Y les 24h !!!).

Je trotte dans la grande avenue bordée de gratte-ciels : banques, magasins de marques de luxe, sièges de grandes sociétés. Tous les vingt mètres des femmes souriantes m’interpellent pour me proposer des massages…

Dans une ruelle coincée entre deux gratte-ciels, j’aperçois un gars bien carré étirer entre les doigts de ses deux mains de la pâte à nouille. De grosses gamelles fument, lâchant une délicieuse odeur de bœuf bouilli. Je m’installe au fond du petit restau musulman et je déguste la soupe de nouilles fabriquées maison.

Je récupère mes bagages et je traverse la frontière sans souci. Métro jusqu’à Kowloon où je m’installe dans la chambre que j’avais réservée dans Mirador Mansion.

J’occupe le reste de mon après-midi à l’embarcadère à prendre des repères en vue d’une virée sur Macao, pour demain.