09/02/2008

Debout ce matin à 5h. Je me lève discrètement et prends mon petit dej dans le salon. Douche très chaude, etc. Le mal de crâne s’est atténué. Taxi jusqu’à l’aéroport. A cette heure-là, pas question d’attendre un bus. Arrivé à l’aéroport, je ne vois pas mon avion affiché sur le tableau déroulant. Aïe ! Renseignement pris, l’horaire a changé : départ à 11h50. Je glande pendant deux heures et je vais au bureau de la compagnie et demande à prendre l’avion de 10h10 d’une autre compagnie. D’abord on me fait croire que je ne sais pas lire le tableau et que l’heure affichée, c’est l’heure du début du check in. On me prend pour un enfant de chœur. J’insiste très lourdement, et finalement, après conciliabule entre un ensemble de personnes, on me change mon billet !… Avion tranquille avec repas jusqu’à Canton, où il fait tout de même plus chaud et ensoleillé qu’à Kunming. J’arrive à l’hôtel à 14h. J’avais réservé.

Objectif de l’après-midi : trouver le Decathlon pour me refaire une garde-robe à bon prix. Quelle aventure ! C’est à l’autre bout de la ville, genre Marne la vallée par rapport à l’Opéra… Mais dans ce dernier cas, le métro est direct, alors que ce magasin est à côté du centre olympique lequel est en plein désert urbain. Sur la carte de Canton vendue dans les gares, il y a bien un bus (60) qui traverse la ville pour y aller, mais je n’ai pas réussi à le trouver, malgré mes multiples questions. J’avais un plan B : métro + taxi. Donc je prends le métro qui va le plus à l’est possible et à la sortie…. rien ! Un terrain vague, une immense zone qui sera probablement couverte de buildings dans 5 ans…. Des mototaxis attendent et m’interpellent. Je montre mon bout de papier et, alors que tous refusent de m’amener, l’un d’eux finalement me dit ok et croise les deux index pour me signifier que ça fera 10Y. Je suis étonné de la modicité du prix. On fait 500m pour arriver à une grande avenue, où il s’arrête pour demander son chemin. En fait, il ne sait pas lire, et quand un type lui explique où c’est, il me réclame bien plus. Je laisse tomber le gars et sa moto : il n’est pas content et réclame des sous. Finalement je prends un taxi… C’est là que je me rends compte des distances… Arrivé enfin au Decathlon, je vais pour entrer dans le magasin (il est 18h) quand un type m’explique que c’est la fermeture, hé oui, 4h avant l’heure normale, à cause du Spring Festival ! Un autre arrive, et me parle en français, en s’excusant et tout et tout. J’en profite pour lui demander comment faire pour venir là sans prendre le taxi. Bien sûr, il n’y a pas de bus 60 dans le coin, mais un 296 que je peux prendre à une station de métro. Je fais donc le chemin en sens inverse ; mais il faut voir que les quartiers traversés sont une succession de centres commerciaux, de buildings, d’HLM, et tout cela de construction très récente… Je n’imaginais pas une si grande croissance de la ville.

Du bus, je vois les foules aller d’un bord à l’autre des avenues. Pareil en entrant et en sortant du métro.

Ambiance de nouvel an

J’aboutis à LA rue piétonne de Canton, bordée de nombreux magasins (et où se trouve le bon restau que je veux encore tester…). Ça se bouscule et je comprends que ce sont les soldes. Aujourd’hui, j’ai vraiment cette impression de foule. Mais là, ce n’est pas pour faire la fête, mais pour aller se précipiter dans les magasins (à moins que ce soit ça, la fête).