11/03/2011

Journée de transport : passage au Népal.

Le train de Varanassi à Gorakpur traverse une campagne archi plate, très cultivée (céréales). Devant chaque ferme, les paysans font sécher des galettes d’un mélange de paille et de bouse de vache pour en faire du combustible. Une fois sèches, elles sont empilées en pyramide.

Quai de gare rurale

Le train  accuse une heure et demie de retard dont une demi-heure d’attente à un kilomètre de la gare de Gorakpur ! On trouve assez  rapidement un bus pour Sunauli, la ville frontalière avec le Népal. Tape cul et archi plein.

La petite ville est à l’image du reste de l’Inde : bordélique et bruyante. On fait à peine 300 m à la descente du bus pour trouver le bureau d’immigration indien. Un grand portail marque la sortie de l’Inde : dessous les véhicules ont du mal à circuler et les piétons à se faufiler. La plupart vont et viennent sans autres formalités, des gros paquets sur le dos ou sur des rickshaws. Seuls les quelques routards s’arrêtent au bureau d’immigration du Népal où somnolent les fonctionnaires. Les formalités (visas, formulaires et tampons) sont rapides.

On cherche et on trouve le distributeur de billets, mais il ne fonctionne pas : il n’y a pas d’électricité. Rickshaw jusqu’à la ville de Bhairawa où là il y a de l’électricité et des DAB.

La nuit tombe alors qu’on attrape le dernier bus pour Lumbini. Faute de places, on voyage avec les bagages sur le toit ! Manque de bol : la route est en partie non goudronnée et en travaux… On avale de la poussière. Ciel clair et beau premier quartier de lune.

On se retrouve au milieu de l’unique rue de Lumbini, plongée dans l’obscurité. Après quelques hésitations, on trouve une guesthouse (Maya Devi) ouverte. Le jeune réceptionniste nous accueille avec le sourire, même lorsque je lui marchande le prix de la chambre (800 NRp) (1Euro = 100NRp). Repas au resto sur le toit de l’hôtel. Problème pour nous rendre la monnaie car le garçon veut nous donner des roupies indiennes…